Journée nationale de la résilience 2025 : tous acteurs face aux risques

Le 13 octobre prochain, partout en France, on mettra l’accent sur un sujet majeur : la culture de la sécurité. La journée nationale de la résilience (JNR) revient pour une nouvelle édition, avec un objectif clair : mieux préparer la population aux risques naturels et technologiques, et donner à chacun les clés pour savoir réagir en cas de crise.

Une jeune tradition déjà incontournable
Si la date du 13 octobre résonne au niveau international depuis 2009 grâce à l’ONU (journée mondiale pour la réduction des risques de catastrophes), la version française, elle, a vu le jour en 2022. Objectif affiché : que chacun — collectivités, écoles, associations, entreprises et citoyens — se saisisse de cette journée pour apprendre, s’entraîner et partager autour des bons réflexes à adopter face aux aléas naturels ou technologiques.
Dès sa première édition, la JNR a marqué les esprits. En 2022, près de 2 000 actions ont fleuri partout en France. Trois ans plus tard, en 2024, ce chiffre avait explosé : plus de 11 000 initiatives labellisées sur le territoire. Autant dire que l’élan collectif est bien lancé.

2025 : cap sur la mobilisation
L’édition 2025 promet d’être encore plus riche. Si le 13 octobre reste le point d’orgue, les événements peuvent se tenir tout au long de l’année, avec une concentration des projets en octobre. Le principe est simple : toute structure qui propose une action en lien avec la culture de la sécurité peut la faire labelliser « journée nationale de la résilience » et la voir apparaître sur la carte interactive nationale (carte-jnr.fr).
Les actions doivent s’inscrire dans l’un des trois grands axes définis par l’État :
Développer la culture de la sécurité (mieux connaître les phénomènes et garder la mémoire des catastrophes).
Se préparer à la crise (savoir réagir face aux signaux d’alerte, adopter les bons gestes, tester les plans d’urgence).
Renforcer la résilience collective (favoriser la solidarité, apprendre à reconstruire et à reprendre une activité rapidement après un choc).
Concrètement, ça donne : des exercices grandeur nature, des ateliers dans les écoles, des conférences, des démonstrations des services de secours, des outils pédagogiques numériques… Bref, tout ce qui permet d’ancrer les bons réflexes et de faire comprendre qu’en cas de crise, chacun a un rôle à jouer.

L’appel à projets 2025 : comment participer ?
L’appel à projets pour 2025 est déjà ouvert. Toute organisation peut déposer sa candidature via la plateforme Démarches simplifiées. Les actions menées entre le 1ᵉʳ et le 31 octobre 2025 pourront même concourir aux Prix nationaux de la résilience, qui distinguent les initiatives les plus marquantes et innovantes.
Labelliser son projet, c’est non seulement bénéficier d’une reconnaissance officielle, mais aussi d’une visibilité accrue sur la carte nationale et dans la communication des pouvoirs publics.

Pourquoi ça compte ?
Parce que les catastrophes, ça n’arrive pas qu’aux autres ! Inondations, tempêtes, incendies, accidents industriels : les risques sont là, et les anticiper, c’est limiter les dégâts. La journée nationale de la résilience rappelle qu’au-delà des dispositifs de l’État, la préparation est l’affaire de tous. Chaque habitant, chaque acteur local peut contribuer à ce que nos territoires soient plus sûrs et plus solides.

Une mobilisation collective en Normandie
À l’occasion de la Semaine nationale de la résilience, les acteurs industriels de Normandie – France Chimie Normandie, SYNERZIP-LH, Upside Boucles de Rouen et INCASE – unissent leurs forces autour d’un objectif commun : renforcer la culture de la sécurité et développer les bons réflexes en cas d’alerte.
Tout au long de la semaine, des actions variées seront proposées pour aller à la rencontre des citoyens, des élus, des étudiants, des salariés et des collectivités. L’idée n’est pas seulement d’informer, mais de faire vivre concrètement l’expérience de la prévention et de la gestion de crise.
Cela prendra la forme d’animations immersives, comme un escape game grandeur nature, d’ateliers pédagogiques pour sensibiliser les jeunes générations, de quiz ludiques pour tester ses connaissances, mais aussi de moments d’échanges plus sérieux, avec des retours d’expérience d’entreprises industrielles. Des visites de sites, des exercices de crise (a, des entraînements ou encore des dialogues ouverts avec des acteurs permettront de montrer, très concrètement, comment se prépare et s’organise la résilience en cas d’incident.

En résumé, il s’agit d’une démarche collaborative et citoyenne, où industriels, collectivités et habitants avancent ensemble pour bâtir une sécurité partagée.
👉 Pour en savoir plus, découvrir les actions près de chez vous ou proposer un projet : ecologie.gouv.fr/journee-nationale-resilience